Être syndiqué et / ou disposer d’un mandat syndical, c’est bien souvent faire l’expérience de la répression et de la discrimination. Selon une étude du Ministère du Travail, 30% des élus syndiqués et 40% des délégués syndicaux considèrent que l’exercice de leur mandat représente un frein à leur carrière. En moyenne un délégué syndical gagne 10% de moins qu’un salarié non syndiqué ayant le même profil.
Rubrique : Qui sommes-nous ?
Les membres du comité scientifique
Jacques Freyssinet (économiste)
Jean-Michel Belorgey (juriste)
Emmanuel Dockès (professeur de droit à Paris 10)
Antoine Lyon-Caen (professeur de droit à Paris 1)
Jean-Maurice Verdier (professeur émérite de droit à Paris 10)
Michel Pialoux (sociologue)
René Mouriaux (politologue)
Hélène Masse-Dessen (juriste)
Les chercheurs
Sophie Béroud, Université Lyon 2
Karel Yon, Université Lille 2
Jean-Marie Pernot, IRES
Jean-Michel Denis, Université Marne la vallée
Philippe Enclos, Université Lille 2
Thomas Breda, Paris School of Economics
Etienne Penissat, Université Lille 2, CNRS
Les membres du comité d’animation
Anne Debregeas, Syndicaliste Solidaires
François Clerc, Syndicaliste CGT
Didier Gelot, Economiste
Louis Marie Barnier, Syndicaliste CGT, Sociologue
Eric Beynel, Syndicaliste Solidaires
Lydia Saouli, Syndicaliste FSU
Sabine Reynosa, Syndicaliste CGT
Michel Angot, Syndicaliste FSU
Paulo Pinto, Syndicaliste CGT
Agnes Zissmann, Syndicaliste SM
Emmanuelle Boussard Verechia, Syndicaliste SAF
Appel pour la création d’un Observatoire de la discrimination et de la répression syndicales
Les organisations soussignées déclarent que le droit de s’organiser dans le syndicat de son choix est un droit inaliénable, inscrit dans la Constitution française. Il trouve un prolongement dans les lois y compris les plus récentes adoptées pour lutter contre les discriminations. Pourtant, dans leurs activités quotidiennes les militantes et militants syndicaux et les représentant-e-s du personnel rencontrent nombre d’obstacles et de difficultés pour défendre les salarié-e-s. Elles et ils sont souvent victimes de discriminations personnelles : embauche, déroulement de carrière, accès à la formation, discriminations salariales,… voire licenciement pur et simple. Ces attaques fragilisent le syndicalisme, affaiblissent ses capacités de résistance collective et la possibilité pour les salarié-e-s de faire respecter leurs droits. De telles situations restent trop souvent méconnues, occultées voire niées par le patronat lui même. Le droit de se syndiquer et d’avoir des activités syndicales doit devenir un droit effectif.