AFP, le 18 mars 2014.
Le maire UMP de Saint-Avold (Moselle), André Wojciechowski, a été condamné lundi à 2.500 euros d’amende et 9.000 euros de dommages-intérêts pour discrimination syndicale, a-t-on appris mardi 18 mars au tribunal correctionnel de Sarreguemines.
En 2012 trois employés municipaux qui venaient de créer une section CGT à la mairie avaient été mutés arbitrairement et déclassés: la directrice de la médiathèque s’était retrouvée aux archives, un adjoint à la police municipale et le concierge de la médiathèque aux espaces verts.
Le maire avait également tenté, sans succès, de lancer une procédure disciplinaire à l’encontre de l’un d’entre eux.
Les trois employés municipaux et la CGT avaient saisi le tribunal correctionnel pour discrimination syndicale.
Une quatrième employée de mairie, épouse d’un des syndicalistes visés, avait par ailleurs porté plainte contre le maire pour harcèlement moral mais a été déboutée par le tribunal.
M. Wojciechowski, qui brigue un troisième mandat à Saint-Avold, a indiqué au journal régional Le Républicain lorrain qu’il ferait « sans délai appel de cette décision de justice », qui intervient quelques jours avant le premier tour des élections municipales.
Les trois cégétistes qui ont obtenu gain de cause au pénal attendent encore une décision du tribunal administratif de Strasbourg, auprès duquel ils ont demandé leur réaffectation à leurs anciens postes.
Archives mensuelles : mars 2014
Bastamag, 14 mars 2014.
« Espagne : huit ans de prison requis contre des syndicalistes d’Airbus ».
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Vos facteurs en danger ! Appel du syndicat CGT des postiers de Pertuis
Le 21 décembre 2013, les facteurs du centre de tri de Pertuis, se sont rendus compte en voyant leur salaire (sans qu’aucune communication n’aie été faite par leur Direction), que les heures supplémentaires effectuées aux mois de novembre et décembre (période de Noël donc de très fort trafic colis) ne seraient pas payées.
Une quinzaine d’entre eux décident alors de « dé…brayer », réclamant le paiement de leurs heures dues. La Direction restant sourde à leurs revendications, les menaçant même par le biais de leur encadrant, de leur retirer leur journée de salaire et de les noter en absence irrégulière. Toujours sans réponse de leur Directrice qui ne daigne alors pas se déplacer, les facteurs quittent leur lieu de travail.
Le 23 décembre, la Directrice était présente sur le lieu de travail et n’a aucunement cherché à établir un dialogue avec ses employés concernant les faits qui s’étaient déroulés 2 jours avant.
Toujours aucune communication de ce fait, aucune explication sur le non paiement des heures supplémentaires effectuées.
Le 26 décembre une demande d’explication est adressée aux facteurs concernés, à laquelle ils répondent le jour même, justifiant leur mobilisation. Parallèlement, chacun envoie à la directrice une lettre recommandée, réclamant le paiement de leurs heures. Toujours aucune réponse de sa part. Un mois après, pour seule réponse, les sanctions tombent, de façon inégale pour chacun : avertissements, blâme et conseils disciplinaires pour 3 syndiqués CGT, dont la représentante syndicale.
Malgré les pressions managériales et discriminatoires, qui continuent, les facteurs ont décidé de réagir et en appellent au soutien des usagers. Une pétition papier et internet circule. Nous vous invitons à la signer massivement afin que ces pressions cessent et que nous puissions à nouveau travailler dans de bonnes conditions et mieux vous servir.
Le combat des Postiers de Pertuis est difficile, on craint de lourdes sanctions financières pour ceux qui osent crier leur colère et leur détresse.
Comme en toute chose “l’argent sera le nerf de la guerre”, si nous sommes bien conscients que légalement il est interdit et punissable d’apporter une aide financière aux Citoyens légalement sanctionnés, il n’est pas interdit d’aider financièrement la CGT à sortir des tracts, des affiches et même à aider matériellement les membres des familles (enfants) des facteurs “sanctionnés”.
Faites vos dons en envoyant vos chèques ici :
UL-CGT
Bourse du Travail
Bat. B
Setti de Barba
84120 PERTUIS
Lettre n°3 – Les vidéos du colloque sont en ligne !
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Les Echos, 3 mars 2014.
« Discriminations au travail : un jugement qui fera date ».
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Courrier Fédéral (Fédération des des Travailleurs de la Métallurgie CGT), N° 385, mars 2014.
« Discriminations syndicales : Ratier-Figeac une ultime fois condamnée. Patience et opiniatreté finissent par payer ! ».
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Réunion publique sur la répression anti-syndicale le jeudi 6 mars à la Maison de la citoyenneté d’IvryPort
Afin de présenter la situation de Bluelink à Ivry et d’évoquer les cas de répression anti-syndicale, mais aussi de débattre ensemble de la riposte nécessaire, l’Union Locale Solidaires des 5e-13e arrondissements de Paris et d’Ivry-sur-Seine organise une réunion publique sur la répression anti-syndicale le jeudi 6 mars à la maison de la citoyenneté Jean-Jacques Rousseau, 25 rue Jean-Jacques Rousseau à Ivry, salle 3.
Avec : des représentant-e-s de la section SUD Aérien Bluelink, des militant-e-s syndicalistes de SUD Commerce, SUD Energie, SUD Collectivités Territoriales et Solidaires Industrie confronté-e-s à la répression anti-syndicale, un chercheur en sociologie, auteur d’enquêtes sur la répression anti-syndicale et sur les tactiques patronales face au syndicalisme.